La grand Nord

Aimée se releva en grognant. «Maudit loup allé au diables» pensa-t-elle.
Bon y sont partit enfin!
Puis se dirigeant vers Yuna, elle s'agenouya à ses coté. Elle fit un petit sourrire à Maelys, un des premiers du voyage. Se penchant sur Yuna elle dit:
Sa va? Tu te sens bien... Tu ma fait peur tu sais. Si j'en recroise un crois moi je lui fait bouffé mon épée!

Jean-Luc jeta un regard à la ronde, s'assurant qu'il n'y avait plus de danger potentiel près d'eux. C'est avec des pas lents qu'il alla chercher son manteau jonchant le sol, ainsi que son chapeau à plume, un peu plus loin. Il enfila son manteau, se munit de son couvre-chef, puis s'assit sur le sol enneigé. Il ressenti plus qu'un simple soulagement en constatant que les loups avaient fuit sans avoir causé plus de dégats. Il se sentait déjà coupable que Yuna se soit fait blesser alors que c'est lui qui l'y avait envoyé, il aurait été fou de rage envers lui-même si une autre de ses camarades avaient été atteintes. Il était tout de même en colère que, malgré son avertissement, Aimée se soit jetée à la charge des loups lorsqu'elle aurait tout aussi bien pu rester loin d'eux et continuer de les attaquer avec ses flèches. C'était le choix à faire, il fallait maintenant se compter chanceux qu'un autre d'entre eux n'aient pas été blessés. C'est une chance que Maxence ait agi à temps en enchevêtrant le troisième loup, sans elle, il était évident qu'il se serait élancé sur la personne la plus près. Il était clair que si jamais Aimée se retrouvait à nouveau dans une situation semblable, elle doive garder la tête froide et non pas seulement penser à sa vengeance personnel, mais à la protection du groupe.

En bout de ligne, ils s'en étaient sortis sans trop de dégats, seulement Jean-Luc ne pouvait s'empêcher de voir le bras ensanglanté de Yuna. Même en étant la seule, c'était une victime de trop...

Aimée... Je veux que tu prennes conscience que... ce que tu as fait aurait put être très dangereux... Je ne parle pas là uniquement pour toi, ni pour moi... Mais bien pour Yuna que tu aimes tant... Si les loups avaient réussis à se défaire de notre assaut sans blessures, ils auraient très bien pu alors s'en remettre à Maelys et Yuna qui étaient sans défense... Il fallait rester près d'elles, nous devons tous toujours restés le plus près chacun des autres...

Jean-Luc avait dit tout cela sans même une teinte de colère, son discours était rempli d'amertume et de tristesse à la pensé qu'il y aurait pu avoir une victime de plus. Puis il reprit un ton usuel...

Nous devrons faire des tours de garde. Je crois qu'il serait bien que Yuna s'en passe pour lui laisser le loisirs de bien se reposer afin de facilité sa guérison. Je me propose pour être celui qui débutera, je réveillerai l'un d'entre-vous dans environ trois heures. Essayez de dormir du mieux que vous le pourrez...

Maxence était soulagée de voir les loups fuir et les menaçants bruissementas des buissons s'évanouir. Elle avait dépensé énormément d'énergie magique très rapidement et elle était tout à fait épuisée. De plus, elle ne sentait plus ses ailes ni ses doigts tellement ils étaient gelés. En se défaisant du capuchon de Jean-Luc, dans le feu de l'action, elle n'avait pas pris le temps de se couvrir de son propre manteau. Elle s'enroula dedans avant de se faufiler à nouveau dans le capuchon de son grand ami.
-J'aimerais bien faire le dernier tour de garde, lui souffla-t-elle à l'oreille. Je suis une lève tôt.

Yuna regarda tout le groupe.. Sachant qu'elle était blesser..
-Je vais bien Aimée, ne t'en fait pas...

Elle se retourna vers Sir Jean-Luc..

-Vous n'avez pas besoin de faire un tour de garde, n'est-il pas un peu exagerer de faire ceci.. je ne suis que blesser au bras..

Elle s'embouilla de rage à l'interieur d'elle même..

...Et puis, c'est de ma faute si je n'ai pas bien combattue...

Aimée pris aussitôt la défence de Yuna.
Ouais c'est vrai qu'elle est pas si blesser.. Et pi au pire elle peux le faire avec moi le tour de garde...

Je ne fais pas de tour de garde uniquement parce que Yuna est blessée... Elle ne serait pas blessée et nous devrions tout de même faire ces tours de garde. La raison est simple, nous dormons à ciel ouvert, ce qui nous rend en tout point vulnérables. Et si jamais ces trois loups revenaient cette nuit avec la meute en entier, je crois qu'il serait très utile d'avoir quelqu'un d'éveillé afin d'alerter les autres qu'ils approchent.

Puis en ce qui vous concerne Yuna, même si votre blessure n'est pas si grave, comme vous le prétendez, je tiens à ce que vous soyez dans le meilleur de votre forme demain lorsque nous repartirons. Vous devrez récupérer de cette blessure, et je crois très nécessaire que vous passiez une nuit entière. Ce n'est pas qu'une simple proposition, j'insiste. Vous pouvez toujours faire à votre tête, mais si demain vous avez de la misère à suivre le groupe, vous saurez pourquoi. Ce n'est peut-être qu'une blessure au bras, mais d'y remédier entraînera à la fois de la fatigue. Cette soirée nous a tous épuisé et nous le ressentirons encore plus demain. Sur ce, je crois que nous devrions immédiatement nous coucher. Désormais Yuna, si vous voulez toujours faire ce tour de garde avec Aimée, soit. Bonne nuit à tous.

Puis Jean-Luc alla s'asseoir un peu à l'écart, faisant le guet.

Yuna regarda Sir Jean-Luc partir... Elle était frustrée..

Elle regarda en direction d'Aimée.-Pourquoi? Pourquoi je ne suis pas capable de me battre comme j'ai toujours esperé? Pourquoi je ne suis pas capable d'être à la hauteur.. Les loups ont décider de m'attaquer moi et de me blesser, mais pourquoi pas les autres..

Elle était désespérée.. Mattendant aucune réponse, elle se dirigea vers son lit, toujours la main douloureuse..

-Argh.. comme si je pouvais dormir avec cette douleur au bras!..

Maelys se réveilla tôt.Elle prit quelques instant pour se remettre à sa place, puis regarda au loin les deux jeunes Elfes qui Guettait.Elle regarda le groupe qui dormait encore, Puis se leva et alla s'asseoir au côtés de Yuna et d'Aimée.

Elle ajouta tout en baillant :

Bon Matinn Les Filles!..Sa c'est bien passé ? j'imagine Puisque vous ne nous avez pas réveiller.Ahh Moi En tout cas, Je me suis bien reposer..Sa fait du bien !

Elle leurs afficha un doux sourire.

-argh.. j'étais dans mon lit.. j'essayais de dormir mais en vain.. la douleur qui me ronge le bras m'empêche tout sommeil..

Elle bailla au corneille...

- Au moins la douleur diminue peu à peu..

Ouais elle est venu m'aidé.. Sa ma beaucoup encourager de l'entendre chialé. Dit-elle en souriant

-Je me lamentait enormément, une chance qu'Aimée était a côté de moi, sinon je pense que je t'aurais sautée dessu..

Elle fit un rire caché..

-Au fait.. merci pour mon bras.. ça va déjà mieu..

Maelys sourit :
- Sa me fait Plaisir Yuna ! Au moins j'ai aidée a quelque chose Dans cette petite mésaventure

Aimée pris le bras de Yuna pour l'obligée à la regardé droit dans les yeux.
Écoute moi là! Je te défend de t'en vouloir. N'importe qui aurait pu être blesser, même moi le loup a claqué sa machoir si près que j'ai sentie l'air se déplacé! Alors t'en veux pas ta compris!
Aimée était très sérieuse. Elle regardait Yuna avec tant de confiance et d'amour. Puis elle pensa «Ah si seulement jpouvais lui faire part de ce que je pense que nous sommes». Ah cette pensée elle fit un petite moue en espérant que personne ne le remarque, elle fit un grand sourrire a Yuna.

Yuna sépara son regard de celui d'Aimée et regarda le bras qui était envelopper par la main de son amie..

-Lâche-moi s'il te plait..

Elle était exténuée.. son bras blessé était douloureux et son coeur l'était aussi...

Aimée fut triste de voir Yuna réagir ainsi elle s'approcha d'elle et la pris dans c'est bras (amicalement biensur:P).
Sois pas triste ste plait.

Aimée la regarda s'endormir dans ces bras le sourrire aux lèvres. Elle observa les traits de son visage puis pour elle ce devint alors une conviction. La personne qu'elle tenait dans ses bras était bel et bien sa soeur. En regardant Yuna Aimée murmura tout bas, pour elle même:
Ah je t'aime grande soeur.

Maxence se réveilla alors pour son tour de garde.-Allez-vous coucher les filles, dit-elle, le lever du soleil est pour moi...
Mais elle se rappela qu'en ces lieux, il faisait toujours sombre. Elle s'assit sur le sac de Jean-Luc qui lui offrait le plus haut point de vue du campement. Elle était trop fatiguée et gelée pour voler. Elle se mit à scruter les environs.

Jean-Luc, qui s'était réveillé, vit le renard blanc et Aimée lui décrocher ce qui semblait être un papier. Il la vit alors se mettre à l'écart pour la lire...

Eh bien, dame Aimée, si cela n'est pas trop impersonnel, j'aimerais bien pouvoir prendre connaissance du contenu lettré, s'il l'est, de ce bout de parchemin.

Puis il se mit à essayer d'allumer un feu.