L'armure

Al débarra la porte de son atelier et y fit entrer l'homme qu'il avait rencontrer un peu plus tôt. Il se posait de sérieuses questions sur le fait qu'il ne puisse pas enlever son armure. Il dégagea sur son lit pour qu'il puisse y déposer son compagnon. La pièce était remplie de matériaux divers et de plans d'objets magiques. Des tonnes d'outils de toutes sortes étaient accrochés aux murs.

Alors, qu'est-ce qu'il a votre ami?

Tandis qu'il dégageait un endroit pour accueillir l'ami de l'imposant homme en armure, il entendit un petit toussotement derrière lui. Il se retourna pour voir un homme d'à peu près sa taille, bien en forme, qui se tenait bien droit.


- Excuser-moi, puis-je vous déranger un instant je vous pris ?

Il se releva et replaça sans résultat apparent une mèche de cheveux blonds qui tombait dans son visage. Heureusement qu'il n'avait pas prévu travailler aujourd'hui ! Il passa la porte et changea de pièce.

Oui, qu'est-ce que je peux faire pour vous ? Je tiens a vous dire que le délai de livraison varie de 3 semaines a 6 mois, dépendent de la commande...

Al s'essuya distraitement la main sur son pantalon déjà tâché. Il la tendit ensuite en réponse au geste d'Anastasio. Puis, après une rapide poignée de main, il se présenta à son tour.

Effectivement, je suis Alzed Biorvik, propriétaire de l'atelier. Malheureusement pour vous, je travaille seul. Et, sans vouloir vous vexer, sa me surprendrait que vous arriviez à suivre mon travail et à me comprendre, car moi-même j'éprouve quelques difficultés à suivre mes pensées parfois. Voyez-vous, je suis Façonneur, c'est-à-dire un créateur d'objets magiques. Je parcours le monde à la recherches d'idées, de matériaux et de nouvelles technologies. C'est un travail passionnant mais parfois assez dangereux.

Il se balança un peu sur ses pieds, ne sachant quoi dire ensuite. Il continua, un peu confus:

Et bien, heum... c'est cela.

Alzed se grattouilla le menton d'un geste pensif, tout en fronçant légèrement les sourcils. L'idée n'était pas bête en fait. C'est vrai qu'il passait beaucoup de temps inutilement a faire les livraisons et aller chercher les matériaux nécessaires à la fabrication de ses créations.

Si tu me dit que tu es quelqu'un qui n'as pas froid aux yeux et sur qui je peux compter, je vais peut-être envisager ta proposition. Par contre je suis très exigeant et le métier es très difficile. Par chance, sa rapporte ! Il faut dire que je vend rarement un objet en dessous d'environ 5000 pièces...

Lorsque le nouveau venu posa sa question, le visage d'Alzed s'illumina d'un grand sourire. Il aimait sa profession plus que tout au monde et il était fier d'en parler comme un père aime parler de son nouveau né. Il se mit donc a débiter un torrent de paroles à son interlocuteur, allant jusqu'à oublier la présence de l'étrange homme en armure. Il se dirigea vers son atelier tout en continuant a parler et en faisant signe a Anastasio de le suivre.

Et bien, voyez-vous, je comprend que vous ne connaissiez pas les fondement de ma profession, puisque c'est un métier peu exercé puisque très demandant comme je vous le disait un moment plus tôt. Mon art, comme j'aime bien l'appeler, consiste en plusieurs choses bien distinctes. Premièrement il y a la recherche. Je dois étudier le comportement de la magie de la façon la plus pure afin de comprendre comment l'utiliser de façon efficace. Bien que je crois en être capable, je ne lance en aucuns cas des sorts. J'enchante plutôt des objets afin que eux le fassent à ma place.

Je dois donc être aussi capable de me procurer des objets de qualité qui me permettraient de leurs attacher un enchantement puissant, ce que la plupart des enchanteurs de tous les jours font. Par contre voilà ce qui différence un enchanteur et un façonneur: moi, mes objets, je les créer. Que ce soit des potions, des talismans, des armes ou armures et même des baguettes, je suis, sans vouloir me vanter, passé maître dans l'art de concevoir et construire des objets de toutes sorte afin qu'ils puissent contenir une telle magie. J'ai aussi apris a utiliser les gemmes afin d'y emprisonner des élémentaires, pour qu'ils servent de "réserve" de magie à l'objet. Il existe plusieurs façon de fournir de l'énergie a un objet magique, mais ej ne m'éterniserai pas là dessus, de peur de vous perdre. Un exemple serait peut-être plus approprié?

Ne laissant pas le temps à Anastasio de répondre, il ramassa par terre une sorte de gros tuyau d'au moins un pied de diamètre. Le-dit tuyau était splendidement ouvragé dans un métal semblable à du cuivre, mais plus brillant. Une des ouvertures était fermée comme le fond d'une éprouvette et l'autre par une sorte de mécanisme difficile a comprendre a première vue. Alzed pris le tube, qui devait mesure un bon quatres pieds, et le plaça debout. Lorsqu'il entra en contact avec le sol, l'engin émit un bruit sourd qui résonna quelques secondes.

Voilà une de mes inventions dont laquelle je suis le plus fier. Cela m'as pris quelques années pour le mettre au point. Ceci, monsieur, est un canon. Pas n'importe quel type de canon comme on commence a voir par-ci par-là, mais plutôt un canon au "plasma". C'est le seul présentement existant en ce monde et je ne suis pas près de le vendre, vous comprendrez pourquoi. Ce modèle est petit, mais on pourrait en faire de biens plus gros, qui prendraient aussi plus de puissance.

Il adossa la chose au mur et se dirigea vers l'autre extrémité de la salle en déblayant un passage entre les livres et objets divers qui trainaient par là. Il enleva l'armure d'un mannequin de bois et de paille et la jeta négligemment par terre. Puis, il revint vers son hôte avec dans les mains quatre petits bouts de coton. Il en tendit deux a Anastasio.

Quand je vous le direz, mettez-vous ça dans les oreilles et placez vous derrière moi.

Il alla alors retirer toutes les fenêtres de verre de l'atelier, puis il repris le canon.

Cette chose que vous voyez ici ne fait qu'une chose bien simple. Elle compresse les atomes contenue dans l'air jusqu'à ce qu'ils soient si compressés qu'il se rendent au stade d'énergie pure. Évidement, on ne veux pas que cette énergie fuit sans notre accord, pas vrai ? Alors j'ai ajouté cet iris, il désigna alors le mécanisme étrange, qui s'ouvre a l'aide de cette manette, fit-il en ouvrant et fermant l'iris à l'aide d'une sorte de levier sur le côté du tube.

Donc, l'énergie se libère d'un coup et... BOOOM ! héhé...
Maintenant, placez-vous derrière moi et regardez bien.

Il mit les bouchons de coton dans ses oreilles puis s'agenouilla, pointant le canon vers le mannequin au fond de la salle. Il mit ensuite ses lunettes de protection qui pendaient précédemment à son cou et sortit une petite pierre blanche de sa poche.

C'est une des gemmes que je vous parlais tout à l'heure. Elle contient un élémentaire de l'air, évidemment, de qualité très inférieure à la moyenne. D'habitude, elles ressemblent plus à des diamants que des cailloux...
Allez, sa commence!

Puis il introduit la pierre dans un orifice sur le haut du canon. Il y eut aussitôt un sifflement, comme si tout l'air convergeait vers l'endroit ou ils se tennaient. Les papiers se mirent bientôt a voler dans la pièces tandis que le sifflement s'emplifiait jusqu'à devenir presque insuportable. Une minute passa, puis une deuxième. Efin, tout se calma, comme si rien ne s'était produit, a l'exception du fait que le tube tremblait d'une facon telle que Alzed avait de la difficultée à le tenir en place. Puis, il tira la manette...

Une sphère de lumière blanche jaillit de la chose avec fracas, puis alla exploser sur le mannequin, qui lui fut réduis en brins de scie. Quelques dalles tombèrent du mur du fond et on pouvait voir un trou dans la paroi de pierre.
Alzed se releva, car il était tomber au moment ou la sphère avait jailli.

Ouff!! A ne plus réexpérimenter à l'intérieur !

Anastasio Vit un étrange sourire apparaître sur le visage du façonneur. Devrait-il regretter d’avoir poser cette question ? Car Alzed semblait bien motivé à lui montrer toute les facettes de ce travail, qui, visiblement le passionnait énormément. L’homme se mit alors à débiter des paroles tellement rapidement qu’il était très difficile de le suivre. Comme l’eau qui coule d’une chute. Il l’emmena alors derrière la boutique ou se trouvait un homme en armure qui semblait attendre. Il l’observa un centième de seconde avant de retourner son attention vers son ‘’peut-être-future-boss’’

Il commença alors à parler de son ‘’art’’, disant que c’est un travail très rare et que très peu de gens l’exerce. C’est probable, car Anastasio n’en avait jamais entendu parler avant aujourd’hui. Quoique, Lui et ma Magie, c’est deux ! En cachette, il avait déjà tenté quelque expérience, mais après des tentatives et des tentatives, il laissa rapidement tomber ce type d’apprentissage, se donnant plus tôt à fond dans les Arts Martiaux.

Alzed expliqua alors qu’il étudiait le comportement de la magie pure… s’était quoi premièrement la magie pure ?! Puis, pour finir, il enchante des objets… Tout le contraire de ce que pensait Anastasio, qui croyait justement qu’il lançait des sorts. Le combattant aurait bien aimé lui posé un question, mais la Façonneur semblait si épris dans ses explications que, sans prendre une pause pour respirer un peu, continua son long monologue, lui donnant la description entre un enchanteur et un façonneur. Il avait beau dire qu’il n’était pas vantard, Anastasio pensa un peu le contraire, peut-être aussi qu’il se faisait vraiment une fausse idée, mais fallait dire qu’il ne connaissait pas ce personnage enthousiasme. Alzed lui proposa alors de lui monter un exemple… Par chance, car l’homme n’y comprenait rien à rien ! La magie, les talismans, les éléments… s’était tellement compliqué tout ça !

Le façonneur prit alors un tuyau qui trainait sur le sol. De couleur cuivré, mais plus brillant, l’homme le plaça debout devant eux. Un côté était fermé l’autre, ouvert. Un drôle de bruit résonna dans la pièce lorsque le tuyau toucha le sol. L’homme devant Anastasio lui dit alors que ceci, une de ses fières invention, était un Canon… Plasma. C’était quoi ça ?!?!!? Les yeux ronds comme une boule de billard, on voyait bien qu’Anastasio était complètement perdu. L’homme, toujours dans sa passion, dégagea le sol des choses qui y trainaient pour placer le tube plasmique vers un mannequin de bois. Il lui tendit deux bouts de ouate. Il acquiesça de la tête lorsqu’il lui dit d’attendre son signal pour les mettre dans ses oreilles. Toujours immobile derrière lui, Anastasio l’observa enlever les fenêtres du petit commerce, qui de l’intérieur n’était plus si petit. Étant enfin prêt, il termina son monologue en lui expliquant que cette chose compressait les atomes jusqu’à un point tel que ça fait beaucoup de dégât lorsque le…Plasma ? en sort.

Il prit une pierre qu’il inséra dans le Canon. Rapidement, Anastasio mit les ouates dans ses oreilles, curieux de ce qu’il allait arriver… Il était probablement un des seuls à avoir la chance de voir ce qui allait se produire… autant en profité avant de savoir qu’Alzed n’avait plus besoin de lui. Tout virevoltait autour d’eux. Même qu’à un certain moment Anastasio eut peut d’exploser avec la machine si tout tournait mal. C’est alors qu’une lumière blanche aveuglante sortie de la machine pour aller détruire le mannequin de bois, qui était maintenant devenue des brins de scie. La poussière retomba et on pouvait voir un trou dans la pierre.

-Ouff ! à ne plus ré expérimenter à l’intérieur !

Anastasio rit légèrement tout en retirant ses bouts de ouate qui étaient toujours dans ses oreilles.
Totalement impressionné, il s’approcha d’Alzed et l’aida à se relever. S’était la moindre des choses pour tout ce qu’il venait de lui expliquer et montrer, même s’il n’en avait pas comprit la moitié, c’était apprécier de lui monter ce qu’il faisait.

-C’est très impressionnant ce que vous faite Monsieur Biorvik ! Jamais je n’aurais cru que ce genre ce travaille pouvait exister ! Il a l’air très exigeant de plus ! je ne sais que dire de plus… sincèrement, j’en suis bouche bée !